Naviguer dans les nouvelles règles de sécurité en recherche en 2025
- CFIR

- il y a 4 jours
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La communauté de la recherche au Canada aborde 2025 avec un accent renouvelé sur la sécurité, la transparence et la reddition de comptes. De nouvelles règles fédérales demandent désormais aux universités, aux jeunes pousses et à leurs partenaires de confirmer leurs affiliations et de divulguer tout lien étranger lorsqu’ils sollicitent un financement national. Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à concilier l’ouverture du pays à la collaboration avec une vigilance accrue autour de la protection des données et des technologies sensibles, comme les systèmes quantiques, les matériaux avancés ou la bio‑ingénierie. Dans les campus et les incubateurs, cette évolution suscite autant de discussions sur la gouvernance que sur la science elle‑même.
Ces changements modifient la pratique quotidienne dans les laboratoires et les entreprises en démarrage. Les ententes de collaboration, autrefois réglées de manière informelle, exigent maintenant une documentation détaillée et des évaluations de risque. Pour les jeunes entreprises qui travaillent aux côtés d’équipes universitaires, ces nouvelles exigences peuvent sembler lourdes, mais elles offrent aussi l’occasion de structurer des pratiques qui protègent la propriété intellectuelle dès le début. Plusieurs établissements réagissent en élaborant des protocoles communs précisant à qui appartiennent les données, comment les résultats peuvent être publiés et selon quelles règles s’effectuent les échanges d’information à l’international.
La Fondation canadienne pour l’innovation et la recherche (CFIR) soutient les équipes de recherche dans cette adaptation. Ses programmes aident les projets à tester des méthodes sécurisées de gestion des données, à explorer la formation en gouvernance et à mettre à l’essai des modèles organisationnels permettant de maintenir le rythme des ambitions commerciales. Ce soutien concret, axé sur les systèmes, contribue à relier les objectifs des politiques publiques à la réalité du travail expérimental, où les découvertes progressent souvent plus vite que la réglementation censée les encadrer.
Le contexte politique demeure néanmoins en mouvement. Alors que le Canada prépare de nouvelles directives concernant les technologies sensibles et la conformité des audits, chercheuses, chercheurs et fondatrices apprennent à concevoir la sécurité non pas comme un obstacle, mais comme un principe de conception. Ce changement de culture pourrait influencer la façon dont la prochaine génération d’innovations canadiennes passera du laboratoire aux marchés mondiaux — avec prudence, transparence et une conscience accrue des trajectoires que prend le savoir.
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