Cadre canadien de l’open banking 2025 : un tremplin pour l’innovation fintech
- CFIR

- 20 nov.
- 2 min de lecture

Le cadre d’open banking très attendu au Canada, dont le lancement est prévu pour 2025, promet de transformer la façon dont les données financières sont accessibles et partagées à l’échelle du pays. Après plusieurs années de discussions, ce déploiement national marque un passage du stade expérimental à celui de la réglementation. Les participantes et participants accrédités travailleront bientôt selon une norme technique commune et un modèle fondé sur le consentement éclairé, ouvrant la voie à une concurrence plus transparente entre banques, entreprises fintech et nouveaux acteurs issus de la recherche.
Pour les jeunes entreprises canadiennes, cette transition soulève autant de possibilités que de questions. Lorsque les données peuvent être partagées de façon sécurisée grâce à des interfaces de programmation normalisées (API), les petites firmes peuvent créer des outils qui aident les citoyens à mieux comprendre et gérer leurs finances, ou qui améliorent la gestion du crédit et de la trésorerie des PME. Le défi consistera à innover de manière responsable, en conciliant simplicité d’usage, protection de la vie privée et cybersécurité — deux préoccupations bien ancrées dans le débat public. Des chercheuses et chercheurs en informatique, en économie comportementale et en politiques publiques étudient déjà comment ces systèmes peuvent favoriser l’inclusion sans accentuer les inégalités existantes.
La communauté canadienne de l’innovation joue un rôle essentiel dans cette transition. Par l’entremise de ses programmes de recherche et de financement en phase précoce, la Fondation canadienne pour l’innovation et la recherche (CFIR) appuie des travaux qui combinent technologie financière et gouvernance fondée sur les données probantes. Ces initiatives contribuent à rapprocher les capacités techniques de la confiance sociale, veillant à ce que les nouveaux produits s’harmonisent avec les normes nationales en évolution.
Au cours des prochaines années, l’open banking influencera sans doute la manière dont les Canadiennes et Canadiens perçoivent les données de façon plus large — qui en détient la propriété, qui en tire profit et comment elles circulent d’un secteur à l’autre. Ce cadre pourrait devenir un terrain d’expérimentation pour un écosystème plus vaste de partage de données, favorisant à la fois la croissance économique et la reddition de comptes envers le public.
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